Le Trot



La vitesse moyenne est de 13 à 15 km/heure. Le cheval saute d’un diagonal sur l’autre, et l’encolure se raidit. On distingue plusieurs variétés de trot :


Petits rappels sur l’anatomie de l’amazone


Le squelette est formé par la colonne vertébrale, les membres, la tête. La colonne vertébrale se compose de vertèbres cervicales, dorsales, lombaires, sacrées et coccygiennes. Elles sont séparées par des disques intervertébraux.

L’os iliaque, à droite et à gauche, est formé d’os soudés entre eux : l’ilion, l’ischion et le pubis. Les os iliaques, avec le sacrum et le coccyx forment le bassin. Au bassin sont rattachés les membres inférieurs, par les fémurs.



Les articulations qui nous intéressent, nous les amazones


* les articulations entre les vertèbres lombaires jusqu’au sacrum, qui sont mobiles

* les articulations sacro-iliaques, qui ont une mobilité très réduite

* les articulations coxo-fémorales, qui sont en position assise, et de mobilité fort réduite par rapport à l a position de la cavalière à califourchon : nous ne pouvons donc jouer que sur les positions de cambrure et de voussure de manière limitée.


La description des mouvements du dos du cheval


Quand un cheval se déplace, son dos ondule en fonction de sa locomotion, dans plusieurs plans : en avant (de haut en bas et de bas en haut, dans le mouvement en avant) : on pourrait parler de tangage : voyez le bateau qui avance en affrontant la mer de face : il monte et il descend.

Le cheval se déplace aussi de côté : toujours en comparant avec la même image du bateau : cette fois, il roule de gauche à droite et de droite à gauche, comme le roulis. Le cheval va rouler des épaules ET des hanches, donc en double roulis, avant et arrière décalés.

C’est la somme de tous ces mouvements que notre bassin devra absorber


L’amazone va donc s’efforcer d’amortir ces mouvements en se liant le plus possible au cheval et en conservant avec lui un « contact moelleux et permanent. Elle va aussi rester assise le plus confortablement possible, en ne subissant et en ne faisant subir au cheval aucun traumatisme.


Comment y arriver ?…


Par le voussement du rein, tout simplement. Pourquoi tout simplement ? Parce que l’amazone, comme elle est assise sur la selle, a ses fémurs qui reposent sur cette dernière, et donc n’a pas à se préoccuper de la contraction ou de la décontraction de ses jambes, celles-ci étant posées sur ou contre la selle. De plus, son articulation coxo-fémorale (entre le fémur et le bassin) est placée en position très limitée de mouvement, par une position assise qui nous est relativement naturelle, à nous humains. L’amazone doit se préoccuper du voussement de ses vertèbres lombaires presque uniquement. Des jambes en position plus passive, moins de problèmes d’équilibre, et voilà notre amazone nettement plus à l’aise pour aborder le trot assis, qui pour les cavaliers à califourchon tourne trop souvent au cauchemar du célèbre « tape-cul ».




L’amazone doit se préparer à partir au trot en vérifiant que ses rênes soient au contact, ajutées également afin de ne pas en varier sans cesse la longueur. Les épaules légèrement en arrière de la ligne des hanches, tout en restant strictement parallèles aux épaules du cheval. Le talon gauche descendu, et le pied droit retombant sans contraction le long du garde-jambe., pointe du pied tirée vers le bas. La cravache sera posée le long du flanc droit du cheval, au niveau de la sangle, en aide d’impulsion.

Dès que le cheval exécute l’ordre, l’amazone se laisse entraîner et laisse jouer librement reins et abdominaux pour suivre le mouvement. Elle pensera juste à s soutenir son dos et à se tenir bien droite, épaule droite tirée en arrière, surtout à main gauche. La clé de genoux autour des fourches aidera à rester naturellement posée en selle. Au départ, les mains seront basses de manière exagérée. Ensuite, elle se placeront naturellement de part et d’autre du genou, au fur et à mesure de l’assurance de la cavalière. Tout comme pour la monte à califourchon, les cavalières qui montent en amazone devront « suivre » l’allure au lieu de la « subir ».