C’est avec un peu d’appréhension que j’ai pris la route en ce début d’année 2005, direction ma première leçon de monte en amazone ! S’il est vrai que cela fait déjà très longtemps que je suis attirée par cette façon de monter si élégante, il m’aura fallu attendre de trouver un prof, un vrai ou plutôt … une vraie ! J’avais un peu peur de tomber sur quelqu’un d’imbus de sa personne (cette fameuse réputation des amazones sans doute) et puis, pas du tout. Pascaline est quelqu’un de vraiment chouette et qui aime vraiment les chevaux. Elle connaît beaucoup de choses et n’hésite pas à transmettre son savoir.

Dès le départ, elle et Idaho, son joli pure race espagnol isabelle, m’ont très vite mise à l’aise. Idaho a très gentiment patienté pendant que Pascaline me montrait les différentes parties de la selle et comment la sangler. Cela parait simple quand on le voit faire, pourtant, je l’avoue, je ne suis quand même pas certaine de pouvoir répéter la manœuvre toute seule !

Entre temps, une autre dame intéressée elle aussi par quelques leçons est venue nous rejoindre. Oh là, du public pour ma première chute !

Pascaline nous a ensuite fait une petite démonstration pendant laquelle elle nous a expliqué la base de ce qu’il nous faudra savoir une fois en selle. Et la comme toujours la magie opère. J’aime le maintient de l’amazone à cheval…

 

 

Et puis, à mon tour !
Je me suis d’abord assise à califourchon pour sentir ma position, savoir où je devais m’asseoir et surtout mettre mon bassin parallèle aux épaules du cheval. Simple à califourchon ! Un peu plus compliqué à maintenir une fois les deux jambes du même côté … Pas toujours évident de ne pas bouger son bassin en repassant la jambe droite à la gauche du cheval. Ma toute première impression en amazone : waouh ! Comme c’est confortable une selle de dame !!! (en amazone tout du moins parce qu’à califourchon, on sent bien que ce n’est pas vraiment fait pour !) Je me suis sentie vraiment très à l’aise et bien assise, presque prête à partir en randonnée. Au pas, j’avais toujours cette impression d’aisance et de confort en selle. Et puis, Idaho est tellement sympa qu’on se sent en sécurité sur son dos !

Enfin, l’heure du trot est venue. Et là, je me suis tout de suite sentie un peu plus « ballottée ». Idaho a d’ailleurs vite compris que j’avais un peu plus de difficultés et a ramené le « paquet en détresse du dessus » vers Pascaline. Petit à petit, j’ai pris un peu plus confiance et tout s’est finalement bien passé. Et puis gros avantage de la monte en amazone sur celle à califourchon : pas besoin d’avoir une super assiette pour suivre au trot assis ! On en redemande !

C’est à ce moment que Pascaline propose d’essayer un petit galop… Je n’en menais pas large mais bon on est là pour essayer et j’attends ça depuis trop longtemps alors timidement et pour ne pas la contrarier j’ai répondu « oui ». Un « oui » qui devait sans doute vouloir dire non mais qu’importe. Là, je me suis fait une petite frayeur, j’ai légèrement « zippé ». A-t-on idée aussi de ne pas serrer son genou sur la fourche !

Finalement, je suis très contente d’avoir rencontré Pascaline. L’amazone, me plait même s’il faut vraiment se remettre en question et « oublier un peu » l’équitation à califourchon (non Catherine, ce n’est pas la peine d’essayer d’incurver ton cheval avec la jambe droite ! ah ces automatismes !).
La seconde leçon à d’ailleurs confirmé mon idée : j’aime ça et je veux vraiment apprendre cette façon de monter. Et puis, qui sait dans quelques années, ce sera peut être mon tour de faire découvrir l’amazone à d’autres jeunes filles…

Enfin, un conseil à celle qui voudrait se lancer avec Pascaline : Idaho adore le pain d’épice ! (Qui a dit corruption ?)

Une amazone déjà convertie !

Catherine Strauven, avril 2005